Un regard certain

D. Hockney, Paris, 1985

Aujourd’hui, j’ai choisi de vous faire découvrir, ou redécouvrir pour ceux et celles qui le connaisse déjà, un artiste qui travaille la photographie comme personne. Je ne vais pas parler de l’ensemble de ses travaux (peintures, photos, dessins…) mais d’un médium en particulier qu’il développe, la photographie. Il s’agit de l’artiste anglais David Hockney, né en 1937.

D’ailleurs, petite anecdote, il est l’un des premiers artistes a avoir délaissé le pinceau pour le stylet en utilistant l’Iphone et l’Ipad pour faire des oeuvres.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À gauche :  dessin réalisé sur Ipad – David Hockney, Sans titre, 14 juin 2010
À droite : dessin réalisé sur Iphone – David Hockney, Sans titre, 13 juin 2009

Je vais m’intéresser plus particulièrement aux collages photographiques et aux Polaroïds composites. 

David Hockney, Pearblossom Highway, 1986

Dans les années 1980, D. Hockney commence ces photos-collages. En regardant ces travaux photographiques, on évoque les notions de fragmentation, de composition, d’ensemble.

Dans ‘Pearblossom Highway », D. Hockney essaye de « faire en sorte que le lecteur observe un détail comme la canette sur le bas-côté et qu’il percute le ciel dans le même espace temps ». « Hockney plaide par ailleurs pour une vision latérale, périphérique, celle qui balayant le visible comme un scanner saccadé, s’oblige constamment à le rapiécer, le rentoiler, le recomposer » (« David Hockney, Espace, Paysage », Edition Paris, Centre Pompidou, 1999)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Collage photographique qui illustre la couverture du livre « Cameraworks » de D. Hockney

 

D. Hockney, « The desk », 1984

Je vous invite à visiter le site de David Hockney : http://www.hockneypictures.com/